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Ce poème lyrique, qui nous raconte une histoire d’amour et de deuil, porte « le vent errant de la parole désœuvrée », d’un « amour inhumé à qui je parle ». Mais les mots du poème, « à mesure qu’ils se fourvoient, s’effacent dans l’inachevé », et la tentative de dire reste aléatoire. Car dans cette quête propre au destin humain, les « mots du corps » peuvent-ils rendre compte des « lacis de la mélancolie », de cet « avant-silence du récit » ?
Julien Bosc Elle avait sur le sein des fleurs de mimosa