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Emmanuelle Rodrigues dans Le matricule des anges N°206 septembre 2019
(…) Accompagné d’une préface d’Édith de la Héronnière ainsi que d’une peinture de Cécile A.Holdban, Elle avait sur le sein des fleurs de mimosa se présente comme le chant d’une passion amoureuse marquée par la folie et la mort : unique et singulière, la rencontre des amants est comparable au seul chant mélancolique qui en fait la louange. Tel un fruit vénéneux, le poème qui narre la beauté de cette passion éteinte, dit aussi l’impossible deuil. À la manière des grandes amoureuses tant évoquées par Rilke, l’amante incarne ici l’amour comme acte de foi car c’est bien elle qui entreprend par la magie du verbe de redonner vie à l’amant. Mais ce désir qui s’épuise à dire, tend à cette « palilalie » et au silence même : « De ce poème qui le maintenait vivant/Je ne sus plus que les premiers mots.»