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L’écriture de Dominique Maurizi semble née pour que les « maudits trous de nos fantômes ne rendent pas le monde plus petit ». Elle est d’abord un souffle qui nous emporte, un souffle qui ouvre la fenêtre « afin que plus vaste soit le monde » : « J’ai bien cru que c’était toi, /j’ai bien cru que c’était toi, le /col levé, qui dévalais, qui dévalais /sur la montagne. » « C’est jour blanc, /c’est vaste, c’est seul et c’est sacré quand /vient –. « Très tard c’est dans les blés que /s’agitent les feuilles, les fleurs, /et les phrases /d’argent commencées sur tes lèvres. ». Un souffle, un mouvement puissant – et quelque chose qui nous dépasse, dépasse la réalité apparente et nous emporte…
Dominique Maurizi Septième rive