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Il chercha longtemps la voie d’eau sans l’idée de la parcourir. Ce qu’il cherchait au juste, il ne le savait pas. Mais sa conviction allait vers l’iode et s’y rassemblait en un mouvement d’en-allée, en une façon simple de parcourir, en un sentiment abrupt et exact de devancer. Il marchait le long de la mousse des vagues. Ce n’était pas de l’écume. Cela aussi, il le savait. Et à tordre ses mollets, l’avenir s’affirmait comme la rouille des vents, rose sur son front. Il marchait.
Le recueil : Ces poèmes à dimension onirique optent pour une forme narrée qui plonge le lecteur dans un univers singulier. Un personnage, dont nous ne connaissons pas le nom, parcourt un espace qui ressemble à un bord de mer, traversée qui sera à la source de sa transformation. « La vision n’est ni un absolu, ni un réel à retranscrire, elle est la source énergétique du poème. Elle est ce qui me rend vivant et que j’essaie de partager avec l’autre, avec le lecteur. Partager du vivant. Là est peut-être l’essentiel. », nous dit Régis Lefort dans une postface.
Peintures : Roger Van Rogger
Regis Lefort Elle suivait le vent
Régis Lefort : Nuit blanche