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"La guerre comme une fatalité ? Avec les blessures, les brisures qu’il faut ensuite porter, peut-être pas pour les surmonter, mais au moins pour les métaboliser. Anne Brousseau propose avec beaucoup de pudeur et de délicatesse son « repos du guerrier » : guerrier effectif ou guerrier métaphorique ? Le lecteur aura peu d’indices pour le déterminer. La guerre est finie, mais la guerre peut-elle jamais finir ? Avec le poids des traumatismes, la difficulté d’adhérer au monde et au langage qui lui est consécutive, la peur du sommeil et de ses monstres, l’effort sensuel de reconquête de l’espace familier, le jardin notamment... Et le sentiment d’être en vie, « entier », est ambivalent pour toutes les existences rescapées. Il y a le poids du silence et la détestation des mots qui ont dû tant mentir." (début de la préface de Yves Humann
Anne Brousseau S'il fallut un jour la guerre