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Née en 1944 à Coucy-les-Eppes, Colette Deblé a toujours peint, ne s’est pas arrêtée de peindre à sept ans, n’est pas devenue raisonnable.
Elle expose depuis 1976, pour montrer que l’air est le liquide du visible : à travers des boîtes-fenêtres, dioramas fermés d’une fenêtre percée qui donne sur une autre fenêtre, d’un dessin qui montre un autre dessin, à travers des fleurs en coulures, en giclures ou projections qui vibrent dans la couleur, à travers des « portraits schizo-bigleux », répétition d’éléments à différentes échelles qui se raboutent dans le même portrait.
À travers des vols de mouettes pour le plaisir de donner à voir l’épaisseur de l’air.
Autour de ces boîtes-fenêtres, « dessins schizo-bigleux », peintures de fleurs, de mouettes, Jean-Joseph Goux a publié Défloraisons aux éditions de la Différence, en 1992.
En 1990, Colette Deblé a eu besoin de faire une réflexion sur ce qui reste des Femmes, sous forme d’essai plastique, dessins-lavis de 40x30cm, citations des représentations de femmes dans l’histoire de l’Art.
Sur ce projet, Jacques Derrida a écrit Prégnances, traduit en grec pour la première exposition à Thessalonique en 1993, puis suivant les expositions en arabe, albanais, hollandais, mexicain, portugais, anglais, espagnol, allemand...
A la tête à l'envers :
Colette Deblé Métope